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Cinéma Iris : Un pays qui se tient sage - Rencontre avec David Dufresne

Samedi 13 novembre à 21h, après deux reports, l’Iris cinéma reçoit David Dufresne pour un échange autour de son film, Un pays qui se tient sage dans lequel, le fondateur d’Allô Place Beauvau et auteur de Dernière sommation poursuit son enquête et sa réflexion sur les violences policières.

A propos du film :
2020. France. 1h26
Documentaire de David Dufresne

Alors que s’accroissent la colère et le mécontentement devant les injustices sociales, de nombreuses manifestations citoyennes sont l’objet d’une répression de plus en plus violente. « Un pays qui se tient sage » invite des citoyens à approfondir, interroger et confronter leurs points de vue sur l’ordre social et la légitimité de l’usage de la violence par l’Etat.


A propos de David Dufresne :

Écrivain, réalisateur, punk rock, sousveillance et contre-filatures, David Dufresne vient de réaliser Un pays qui se tient sage, son premier long métrage au cinéma, soutenu par la Quinzaine des réalisateurs de Cannes 2020.
Son premier documentaire, Quand la France s’embrase, remonte à 2007 et portait sur les émeutes de 2005 et les mouvements CPE. Son dernier film Le Pigalle : une histoire populaire de Paris a été soutenu unanimement par la presse. On lui doit également Hors-Jeu, Dada-Data, Fort McMoney.
Il a signé une dizaine d’ouvrages d’enquête dont Tarnac, magasin général (Calmann Lévy, Prix des Assises du Journalisme 2012), salué comme « un petit chef d’œuvre » par Le Monde. En octobre 2019 il publie son premier roman Dernière Sommation, (Grasset), issu de son travail Allô Place Beauvau sur les violences policières, qui a été récompensé par le Grand Prix du Jury des Assises Internationales du Journalisme 2019, reconnu par l’ONU, le Conseil de l’Europe et le Parlement européen.
Longtemps reporter pour Libération et membre de l’équipe fondatrice du site d’investigation Mediapart, il est un pionnier de l’internet à la française (témoignage dans La Contre-Histoire de l’Internet, Arte, 2013), et un des auteurs du Manifeste du Web Indépendant (1997).
Il a remporté le World Press Photo 2011 catégorie œuvre non linéaire pour son webdocumentaire Prison Valley (avec Philippe Brault), qui lui a ouvert les portes du MIT Open Documentary lab, où il fut artiste en résidence deux années.

La presse en parle :

"Le résultat est aussi passionnant sur le fond que sur la forme." (Ouest France)

" Un pays qui se tient sage" est un outil précieux pour comprendre la violence - physique mais aussi symbolique - du monde contemporain." (Bande à part)

" Tout sauf tiède, ce documentaire soutenu par la Quinzaine des Réalisateurs est une claque à double détente dont on sort à la fois secoués et grandis. " (Culturebox - France Télévisions)

" En faisant du cinéma l’écrin d’images aussi brutes que dévastatrices, David Dufresne leur redonne un impact terrible, qu’il accompagne d’un discours articulé et brillant sur l’urgence de la réflexion citoyenne qui découle de la crise actuelle du maintien de l’ordre à la française. Cinématographiquement puissant et intellectuellement salvateur. " (Ecran large)

" À partir d’images brutes, collectées lors de manifestations, David Dufresne propose une passionnante réflexion collective sur l’État et l’usage de la violence. " (L’Humanité)

" Plus qu’un agrégat d’images, loin de tout manichéisme, un documentaire décortiquant avec force pénétration des images prises lors du mouvement des Gilets Jaunes et diverses notions biaisées autour de la légitime violence revendiquée par l’État. Édifiant. " (Les Fiches du cinéma)

" Une œuvre salutaire, nécessaire. " (Les Inrockuptibles)

" Affirmer et dénoncer d’une part [...], dédramatiser pour mieux décrire d’autre part [...] font partie des tâches de l’analyse non policière des images, qui ouvre sur la possibilité d’une critique citoyenne. Tâche difficile [...] à laquelle "Un pays qui se tient sage" invite ses spectateurs, en laissant luire par instants les éclats d’une parole claire dans l’espace gris du commentaire, cet espace neutre dont la neutralité est sans cesse désignée comme impossible par la révolte des images qui y sont projetées du dehors. " (Libération)

" Un film d’utilité publique. " (Première)

" Même quand la caméra passe du côté de l’ordre, les images et les méthodes semblent brutales, disproportionnées, illégitimes et impunies. Puisse ce film contribuer à une prise de conscience générale et à une réforme rapide de la délétère stratégie de maintien de l’ordre à la française. " (Télérama)

" Un documentaire choc, certes partisan, qui montre avec effroi, à partir d’images saisies sur des portables de gilets jaunes, les rouages d’une violence policière, prise en tenaille entre sa mission de faire régner l’ordre public et, pour certains, le sentiment de toute-puissance. Proprement saisissant. " (àVoir-àlire)

" Un film fondamental. " (Cinéma Teaser)

Publié le vendredi 12 novembre 2021, par La Marmite.